25 juin 2025 : colloque à l'Assemblée nationale : revenu des agriculteur•rices, des propositions inédites

Parmi les 70 présent•es, un panel de parlementaires et collaborateurs transpartisan, notamment Gérard Leseul (PS), Marie Pochon (ECO), Eric Martineau (MODEM), Manon Meunier (LFI), Dominique Potier (PS), les syndicats agricoles (Yannick Fialip, président de la Commission économie de la FNSEA et Stéphane Galais porte-parole de la Confédération paysanne), les représentants de collectivités et services de l’Etat (Nice, Ville et Métropole de Rouen, Paris, Romainville, Economat des Armées…), les représentant•es de la restauration collective (Maxime Cordier, président de l’Agores, Hermine Chombart de Lauwe déléguée générale du CNRA, Gilles Pérole représentant de l’AMF, Basile Rey représentant du Syndicat National de la Restauration Collective…), ONG dont la FNH, Action contre la Faim, Instituts de Recherche dont INRAE, Chambres d’Agricultures, Entreprises (C’est qui le patron, Localizz…), Associations de consommateurs (Familles rurales…), GAB Ile de France etc.

Ces présent•es ont partagé :

 

  • Un constat : la commande publique ne protège pas par la loi la rémunération des agriculteur•rices. 

 

  • Un diagnostic pionnier, soutenu par le Ministère de l'Agriculture, grâce à une démarche exemplaire de la Ville de Nice, qui illustre que les labels durables demandés par la loi EGAlim ne sont pas nécessairement synonymes de prix rémunérateurs (sous 1,5 SMIC). 

 

  • Une enquête juridique sur les possibilités en matière de juste rémunération des agriculteur•rices dans le droit des marchés publics et un éclairage : la marge de manœuvre du pouvoir adjudicateur est quasi illimitée (hors exigence des marges des soumissionnaires). 

 

  • Des recommandations législatives dont 1) 10% de commerce équitable d’origine France obligatoire dans la commande publique 2) Obligation de moyen aux collectivités et services de l’Etat : demander aux fournisseurs le prix de la matière première agricole (MPA) pour au moins une filière 3) Cacao et bananes équitables obligatoires à horizon x années - comme c'est déjà le cas dans la restauration collective en Italie. 

     

  • Une volonté d’action législative.
Publié le 16/07/2025